Manger équilibré, c’est apporter à son corps tous les éléments dont il a besoin pour fonctionner correctement, en juste quantité (ni trop, ni trop peu). En somme, il s’agit de prendre soin de soi et de son organisme.

Le petit déjeuner

Le premier repas du jour, celui qui nous motive à sortir du lit ! Il se compose de :

• céréales (pain complet, flocons d’avoine, etc.) ;
• protéines (par ex. 1 œuf ou 1 morceau de fromage) ;
• matières grasses (noix, beurre…) ;
• fruits.

L’astuce de Marie-Laure : éviter les jus de fruits, qui ont un index glycémique élevé, et préférer les fruits entiers.

Le déjeuner et le dîner

Ce sont les principaux repas de la journée, qui nous réunissent en famille, entre amis ou collègues. Les règles de leur composition sont simples : 

• des féculents ;
• des protéines ;
• des matières grasses ;
• un produit laitier ;
• et surtout, il est important d’associer des légumes à chaque repas.

Halte aux idées reçues ! Les protéines ne sont pas seulement contenues dans les produits d’origine animale. On les trouve dans les pois chiches, les lentilles, les fèves, les haricots… De même, Marie-Laure conseille de privilégier les matières grasses végétales. 

Le goûter

Il est optionnel, à consommer en fonction de la faim, et doit rester léger. Quelques exemples de combinaisons :

• 1 tartine de pain + 1 càc de miel ;
• 1 chocolat chaud + 1 fruit ;
• 1 poignée d’amandes + 1 fruit…

Tous les conseils de cet article s’inscrivent dans un mode de vie sain : limite de la consommation d’alcool et de tabac, pratique d’une activité physique régulière. 

Souvent, le système immunitaire des personnes atteintes de cancer est affaibli. Marie-Laure nous propose donc de le renforcer avec certains aliments. Plus précisément, il est question ici de prendre soin de son microbiote, qui lorsqu’il est déséquilibré, peut perturber nos fonctions immunitaires.

Pour entretenir notre microbiote, tournons-nous vers :

• les aliments riches en fibres : 25 à 30 g par jour ;
• les aliments probiotiques (en cure 1 à 2 fois par an) : choux fermenté, kéfir, yaourt au bifidus... ;
• les acides gras oméga 3 (anti-inflammatoires) ;
• les aliments antioxydants (essentiellement fruits et légumes) ;
• la vitamine D (on peut se supplémenter en hiver).

Limiter l’inflammation pour réduire les risques de récidive

Si certains aliments sont à privilégier, d’autres sont à éviter. Par exemple, tous ceux qui favorisent l’inflammation. En effet, des études montrent que les phénomènes inflammatoires augmentent les risques de cancer. Marie-Laure nous conseille donc de limiter notre consommation de

• viande rouge (< 500 g/semaine) et charcuterie (1 fois max./semaine) ;
• sucres simples : sucre ajouté, miel, confiture, gâteaux industriels et pâtisseries… ;
• produits ultra-transformés.

Pour mieux contrôler le contenu de notre assiette, elle nous invite à cuisiner. Pendant la soirée, nous avons d’ailleurs testé des recettes faciles et gourmandes proposées par notre partenaire Green sur mesure Restaurant.
Découvrez  ci après 3 recettes goûtées pendant la rencontre.

Quelques aliments à éviter pendant les traitements anti-cancer

Enfin, bon à savoir : certains ingrédients s’accordent mal avec les traitements contre le cancer. Ils semblent présenter des avantages (thé vert antioxydant, soja et ses protéines végétales…) mais doivent être évités autant que possible.

Ainsi, le thé vert ne doit pas être consommé pendant la chimiothérapie. Il peut réduire l’efficacité ou augmenter la toxicité de certains composants. De même, le soja est déconseillé pendant l’hormonothérapie car il contient des phytoœstrogènes. La consommation de sel est à limiter, surtout si vous prenez des corticoïdes, souvent prescrits pour soulager les symptômes de certains traitements.

Puissent ces conseils vous être utiles au quotidien !

 Merci à Marie-Laure BELUCHE, aux 29 participantes et participants, au restaurant Green sur mesure et à nos partenaires Fondation de France et Fondation Orange.

Promenez-vous sur notre blog pour découvrir d’autres rencontres thématiks Kocoon, comme notre temps d’échange Sexualité et cancer.